jeudi 27 août 2009

Pour commencer...


Le mot "aromathérapie" est ambigu. Au néophyte, il suggère que l'on peut soigner par l'arôme, ce qui n'est pas totalement faux mais ne révèle qu'une des facettes de cette technique. Plus simplement, il signifie qu'on met en oeuvre l'essence aromatique d'un végétal quand ce dernier en contient suffisamment pour être distillé. Cette essence est volatile et affirme sa présence par, on y revient, un arôme plus ou moins soutenu.


Au premier degré, les molécules qui composent toute essence aromatique (que nous appelons "huile essentielle" après qu'elle ait été extraite du végétal par distillation à la vapeur d'eau) exercent des effets physiologiques intenses, variés et que plus personne ne met en doute aujourd'hui, à part ceux qui ont érigé le scepticisme en religion.


Avant d'accéder au statut de remède naturel, l'huile essentielle était parfum. Et elle le reste. Avant d'être utilisée de toutes les manières possibles, elle titille notre sens olfactif. Vous savez : cette autoroute qui mène sans aucune barrière à notre cerveau émotionnel. Ce sens qui semble fonctionner pour son propre compte et qui est le seul à ne jamais véritablement dormir.


C'est qu'elle est complexe, l'"aromathérapie", tantôt redoutablement directe, tantôt aussi subtile et volatile que la matière vibrante d'énergie qu'elle met en action.


A travers ce blog, c'est mon expérience à son contact dont je souhaite faire l'inventaire. Et vous proposer recettes, trucs et astuces qui vous aideront à vous sentir mieux.. "corps et âme" !




André