mercredi 3 octobre 2012

Anxiolytiques ou aroma ?

Les études font rarement les gros titres des journaux de toutes sortes. Une récente étude vaut pourtant qu'on s'y intéresse un peu. Faite à grande échelle et sur une période assez longue, elle conclut que l'usage immodéré des anxiolytiques, notamment ceux de la classe des benzodiazépines, pourrait fort bien favoriser des états de démence précoce. La maladie d'Alzheimer autrement dit. Ces médicaments sont d'un usage très répandu, notamment en France. A quoi bon entrer dans les détails : toute étude sur les médicaments débouche toujours sur la même et imparable conclusion. Un effet suppressif, rapide et vérifiable sur tout un chacun se paie toujours au prix fort.
 Définition du prix fort : un ou plusieurs effets secondaires, à tendance chronique, dommageables pour la santé quand ils ne sont pas franchement meurtriers. Les membres de l'Ordre des médecins nous rappelleront que l'orthodoxie médicamenteuse impose de soulager le malade avec des remèdes éprouvés. Face à de telles contradictions, les mêmes, à bout d'arguments, vous rappelleront que la médecine n'est pas une science exacte. "Pas une science exacte". Cet aveu nous convient parfaitement : il nous renvoie au point de départ et nous confirme que nous avons le choix des moyens.
Rappelons que l'aromathérapie exerce une action remarquable sur le système nerveux. Par l'action des composants moléculaires des HE mais aussi par le biais de l'olfaction. Toute odeur naturelle, vive, énergétique, imprime sa marque au plus profond de notre cerveau limbique sans passer par l'interprétation et l'analyse. Qu'il nous suffise d'en ressentir l'intention : la vie intense d'une rose, d'un jasmin, d'une camomille romaine... l'attention affectueuse d'un géranium rosat, d'une mélisse, d'une verveine odorante... la force tranquille d'un cèdre... le détachement d'un oliban...  La panoplie de l'aromathérapeute est vaste. Sa recherche est forcément longue. Au bout de celle-ci, il trouvera le "caractère aromatique" s'ajustant parfaitement à la personne humaine dont il veut améliorer le bien-être.
En douceur et durablement. Le contraire d'un médoc.

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